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Épicerie équitable

Régalez-vous avec nos délicieux produits d’épicerie équitable en provenance des quatre coins du monde.

Il y a dans nos boutiques plus de 200 produits différents qui raviront, à coup sûr, tous les palais !

Épicerie équitable
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Cuisine du monde

Céréales et pâtes du monde entier, c’est la base de vos succès culinaires. Nos épices et fruits exotiques complètent la gamme.

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Snacks

Faites-vous plaisir ou à vos visiteurs avec nos snacks apéritifs et coupe-faim. Dégustez nos chocolats, nos chips et nos friandises savoureuses.

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Petit déjeuner

Commencez votre journée énergiquement avec un petit déjeuner royal et équitable.

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FAQ

  • Si les supermarchés ont leur propre marque équitable, pourquoi choisir Oxfam ?

    Cela revient à défendre des modèles de production et (surtout) de distribution / consommation différents.

    D’un côté, l’équitable de supermarché correspond généralement à un commerce « tout volume », dans une approche purement marketing et avec des critères le plus souvent assez basiques. Les critères Fairtrade autorisent par exemple les produits issus de plantations (plus propices aux violations du droit du travail que dans les organisations de producteurs), certaines pratiques peu éthiques de la grande distribution (ex. marges supérieures aux produits conventionnels, ruptures de contrat soudaines avec les producteurs partenaires, marges arrières, etc.) ou encore une forte réduction des pourcentages d’ingrédients équitables dans les produits dits « mixtes ».

    De l’autre côté, Oxfam met en avant un modèle de consommation et de production alternatif, dont l’objet social est limpide : la justice économique ! Son réseau vend quasi uniquement des produits équitables, est dirigé démocratiquement par un mouvement de bénévoles, développe des formes de partenariat plus directes (i.e. en circuit court), participatives et renforcées, le plus possible avec des petits producteurs marginalisés, le tout en effectuant un gros travail d’éducation, de plaidoyer et de sensibilisation en Belgique (notamment en magasin, voir tous les supports disponibles pour les clients, tels que brochures, magazines, vidéos de comptoir, etc.).

    Les deux modèles sont donc assez différents. Du côté des magasins Oxfam, vous contribuez à remettre en question le modèle dominant. Dans un supermarché, vous avez tendance à le renforcer !

  • Pourquoi les produits équitables de supermarché sont-ils moins chers que les produits équitables Oxfam ?

    De nouveau, ce n’est pas toujours vrai. Mais dans le cas où ils sont effectivement plus chers, comme pour la comparaison avec les produits conventionnels, cela peut souvent s’expliquer par une plus grande qualité des produits (matières premières naturelles, méthodes de production traditionnelles, agro-écologiques, etc.). De même, leur qualité sociale est généralement supérieure : support renforcé et durable, meilleures pratiques commerciales, informations fournies à la clientèle, absence de produits issus de plantations, distribution dans des zones urbaines ou rurales esseulées, etc. Ces différentes formes de commerce équitable renforcé engendrent naturellement des surcoûts importants, qu’il est difficile de ne pas répercuter dans le prix final (même si l’objectif d’Oxfam-Magasins du monde reste une simple marge opérationnelle et non la rétribution d’un petit nombre d’actionnaires).

    Grâce à leurs gros volumes de vente et à leur pouvoir sur le reste de la chaine d’approvisionnement, les supermarchés peuvent par ailleurs faire d’importantes économies d’échelles et se permettre des pratiques commerciales souvent non éthiques. Exemples : « marges arrière » (ristournes déguisées que les distributeurs demandent au titre d’une coopération commerciale), retards de paiements, compensation du surcoût des références équitables (minoritaires) par les marges faites sur les produits conventionnels.

  • Pourquoi certains produits Oxfam sont-ils aussi vendus en supermarché ?

    Certains produits alimentaires Oxfam (OFT) se retrouvent aussi en supermarché principalement pour des raisons d’équilibre financier et d’économies d’échelle. C’est ici la réalité économique qui fait loi. Face à la rude concurrence provenant des supermarchés, l’idée est d’y vendre tout de même une certaine quantité, car la capacité de vente du réseau OMM/OWW reste bien inférieure à celle de l’ensemble des grandes surfaces. Toute la plus-value Oxfam évoquée plus haut, en termes de qualité de produit ou de partenariat (ex. interdiction des produits de plantations), est conservée, sauf en ce qui concerne la partie distribution. Malgré ce modèle mixte, la plus grosse partie des produits reste vendue au sein des magasins Oxfam (la part des produits vendus en supermarchés est d’ailleurs en baisse). A noter également que la décision a été soumise au début des années 2000 à un vote des bénévoles d’OFTWW en assemblée générale.

  • Pourquoi vendre des produits Ethiquable dans les magasins Oxfam, produits que l’on retrouve aussi en supermarché ?

    Réponse simple et directe de nouveau : Oxfam ne peut pas tout faire ! Pour des raisons d’efficacité et de spécialisation économique, notre organisation d’économie sociale doit parfois faire appel à d’autres fournisseurs spécialisés. Nous effectuons déjà un grand nombre de missions très diverses: vente de produits équitable, éducation, campagnes, plaidoyer, soutien à des partenaires, etc. C’est encore plus vrai si l’on considère la famille Oxfam-en-Belgique dans son ensemble (ex. programmes de développement, campagnes sur toutes les questions d’injustice socio-économique). Au final, il est donc indispensable d’externaliser certaines activités et missions. Ethiquable est un fournisseur qui a développé au cours des ans une grande expertise en matière de soutien à ses partenaires (parfois communs à ceux d’OFT) et de développement de produits. Ces derniers, tous issus de l’agriculture paysanne, sont de très grande qualité, à la fois intrinsèque et sociale. Ceci étant dit, Ethiquable reste libre de commercialiser ces produits via d’autres canaux, donc aussi dans la grande distribution, et c’est pourquoi il est finalement possible de retrouver certains à la fois chez Oxfam et dans les supermarchés.

  • Pourquoi commercialiser des produits « Paysans du nord » dans nos magasins?

    Depuis 2013, les magasins Oxfam commercialisent des produits alimentaires transformés provenant de petits producteurs belges ou européens (lait, bière, lentilles, jus de tomate, confitures, tapenades, etc.), tout en servant de dépôts pour des paniers de légumes locaux. Pourquoi s’être lancé dans cette démarche ?

    Du point de vue politique, la volonté est de soutenir une agriculture paysanne locale porteuse de solutions et de lutter de manière globale, à la fois au Nord et au Sud, contre le modèle agro-industriel dominant, aux forts impacts sociaux (ex. effondrement du nombre d’agriculteurs belges, endettement) et environnementaux (ex. pollution des sols, de l’eau). Contrairement à l’agro-industrie, à la pure logique de profit, les producteurs de la démarche « Paysans du nord » ont pour objectif principal de nourrir les populations avec des produits de qualité, tout en préservant les emplois et agrosystèmes locaux. Ils pratiquent pour cela une agriculture paysanne locale, aux méthodes agro-écologiques et incluant des critères équitables (ex. prix couvrant coûts de production).

    Du point de vue commercial, les objectifs sont d’offrir des produits alimentaires complémentaires avec les produits Sud (élargissement de l’offre, et donc du trafic, en magasin), d’améliorer le profil nutritionnel global de la gamme et d’attirer des clients sensibles aux enjeux locaux.

  • Pourquoi certains produits Oxfam contiennent-ils de l’huile de palme, un ingrédient réputé pour ses liens avec la déforestation?

    Oxfam utilise en effet de l’huile dans certains produits, tels des chips ou sa pâte à tartiner. Dans cette dernière, l’objectif est de la garder crémeuse et tartinable et d’améliorer la stabilité du produit fini (elle devient moins rapidement rance que les autres huiles végétales). Ces propriétés techniques ainsi que ses rendements élevés (4 à 7 fois plus élevés que les autres huiles végétales, en plus du fait que ses fruits peuvent être récoltés toute l’année) en font une culture relativement unique, très difficile à remplacer.

    Malgré tout, c’est une huile très controversée, tant sa culture intensive comporte d’externalités négatives aux niveaux écologique (déforestation, avec comme conséquence émissions de gaz à effet de serre, pertes de biodiversité), social (paysans expulsés de leur terre, mauvaises conditions de travail au sein des grandes plantations) et sanitaire (huile riche en graisses saturées, ce qui augmente le risque de maladies cardio-vasculaires).

    Afin de minimiser ces impacts tout en offrant des produits de qualité, Oxfam considère la fonctionnalité de l’huile de palme dans chaque produit et examine l’ensemble de la chaine d’approvisionnement. Le remplacement systématique n’est en effet pas toujours faisable ou même souhaitable. Exemples : le rendement moins élevé des autres cultures peut entrainer davantage d’impacts sociaux / environnementaux, ou bien l’hydrogénation – processus nécessaire pour solidifier les autres huiles, liquides – a également des conséquences sur la santé des consommateurs.

    Au final, Oxfam combine plusieurs approches :

    • Acheter chez des petits producteurs. Exemple : Oxfam a récemment choisi la ccopérative équitable Coopeagropal (Costa Rica) comme fournisseur d’huile de palme pour ses chips de yucca.
    • Acheter de façon durable. Plutôt que la certification RSPO (Round Table on Sustainable Palm Oil), un label encore faible (en particulier au niveau social), Oxfam cherche d’autres labels et normes qui offrent les garanties économiques, écologiques et sociales nécessaires (comme par exemple le label ‘Fair for Life’, label d’IMO, Institut für Marktökologie).
    • Remplacer l’huile de palme. Dans les produits où l’huile de palme n’a que peu de valeur ajoutée et où elle ne constitue qu’une fraction minimale du produit ou dans le cas où l’huile durable n’est pas disponible, nous remplaçons l’huile de palme par une autre huile végétale. Ainsi, Oxfam l’a remplacée par de l’huile de tournesol dans ses Bio Choco Crispy et dans ses céréales Bio Honey Balls. Dans les crackers de sésame, nous utilisons désormais de l’huile de maïs.

    En bref: nous considérons de nombreuses options différentes pour chaque produit et pour chaque chaîne d’approvisionnement, afin de choisir l’option la plus durable.